• Les fibres de polyéthylène téréphalates - fibres PET

    Le dispositif Essure est constitué de deux petites bobines métalliques qui sont placées à l'intérieur de chaque trompe de Fallope. Les bobines métalliques sont constituées d'une bobine externe en alliage de nickel-titane et d'une bobine interne en acier inoxydable. 

    La bobine interne en acier inoxydable est enveloppée de fibres de PET (polyéthylène téréphalates). Le PET est dérivé du pétrole brut et principalement utilisé pour la fabrication de bouteilles en plastique.

    Les fibres PET agissent comme un irritant pour les trompes de Fallope et développent ainsi un tissu cicatriciel, qui va boucher les trompes et agir comme contraceptif.... malheureusement cette inflammation va continuer bien après l'objectif atteint. Le corps des femmes implantées se retrouve à lutter de façon permanente contre cette irritation/inflammation, jusqu'à devenir une inflammation chronique qui va entraîner un tas de dysfonctionnements, tant au niveau immunitaire qu'au niveau endocrinien. Le corps s'épuise année après année, jusqu'à ce qu'une multitude de symptômes apparaissent. 

    Un fabricant de PET a publié une fiche de données de sécurité qui met en garde contre l'utilisation de ses produits dans des procédures médicales nécessitant des implants dans le corps.  

    "Attention : ne pas utiliser dans des applications médicales impliquant une implantation permanente dans le corps humain."

    A fortes températures ou exposé à la chaleur (donc dans le corps humain !!), ce plastique se dégrade et entraîne la formation de sous-produits nocifs et des perturbations endocriniennes : 

                             - l'acétaldéhyde (responsable d'une grande partie de la maladie du foie chez                         les alcooliques chroniques et cancérigène)

                         - l'antimoine, un élément chimique semi-métallique néfaste pour la santé dommageable pour les cellules de l'organisme et cause potentielle de maladies cardiaques et hépatiques, après une exposition continue, similaire à une contamination à l'arsenic.

     Il n'existe pour l'heure aucune données concernant le taux de dégradation des bobines Essure ni le taux ou le risque d'exposition chimique des femmes ayant utilisé le dispositif. 

    Les fibres de polyéthylène téréphalates - fibres PET

     

    http://birthcontrolproblems.com/pet-plastic-essure-banned-cosmetics-not-womens-bodies/


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  • Salpingectomie : ablation des trompes de Fallope

    Retrait Essure : La SALPINGECTOMIE

    En positionnement normal (CAS 2), les implants sont placés pour la grande partie dans les trompes MAIS l'extrémité se trouve dans les cornes utérines (début de l'utérus). 

    Le retrait des ESSURE par une salpingectomie AVEC résection des cornes utérines (aller creuser la corne utérine pour dégager la partie de l'implant prise dans cette partie) est OBLIGATOIRE pour garantir un retrait sans CASSE

    Une salpingectomie simple (retrait des trompes sans aller dégager la partie prise dans l'utérus) couperait l'implant à ras des trompes et laisserait une partie des implants dans les cornes utérines. 

    NE SURTOUT PAS ACCEPTER UNE SALPINGECTOMIE pour laquelle on vous dit que le chirurgien va TIRER pour dégager la partie, infime soit-elle, prise dans les cornes utérines.

    Cette région des cornes utérines, étant très vascularisée, le risque hémorragique est important, et il est plus facile dans un geste chirurgical d'avoir la tentation de TIRER plutôt que de prendre des risques. 

    UN IMPLANT cassé = EFFETS SECONDAIRES A VIE !!

    (même si on vous dit que les morceaux métalliques seront récupérables, les fibres PET seront dégradées par cette casse et éparpillées dans votre organisme sans aucun possibilité de les récupérer. Ces fibres sont indécelables à quelconque examen.)

     

    Retrait Essure : La SALPINGECTOMIE

     

     

     


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  • Retrait Essure : l'HYSTERECTOMIE

    Hystérectomie : ablation de l'utérus

    Hystérectomie subtotale : ablation avec conservation du col de l'utérus

    Hystérectomie totale : ablation du col de l'utérus 

    Hystérectomie conservatrice : les ovaires sont conservés

    Hystérectomie non conservatrice : ablation des ovaires

     

    HYSTERECTOMIE : et avant ? 

    - Faites un examen (radio asp, écho 3d) qui va déterminer la position de vos implants


    - Exigez un examen poussé (dans l'idéal une irm) pour voir l'état de votre utérus avant de décider d'une intervention. Les utérus sont plein d'adénomyose ou endometriose dans énormément de cas chez les patientes essure. Mieux vaut se faire opérer une seule fois que devoir repasser sur la table d opération à moyen terme.

    De nombreuses patientes ESSURE souffrent de pathologies de l'utérus (endométriose ou adénomyose). D'autres ont des implants qui ont migrés dans l'utérus.

    L'ablation de l'utérus (hystérectomie) peut vous être proposée en même temps que l'ablation des trompes (salpingectomie) en cas de migration des implants dans l'utérus ou en cas de pathologie de l'utérus.

    La question n'est pas de "sauver son utérus" mais de vouloir retrouver sa santé et une vie pleine et normale. Un utérus malade ne vous fera pas aller mieux.  

     

    L'ablation de l'utérus peut se faire :  

    - par voie basse (voie vaginale sans coelio) (uniquement possible si retrait du col de l'utérus)  

    - par voie coelioscopie : (sortie par voie basse)(uniquement possible si retrait du col de l'utérus)  

    - par voie haute (type laparo ou mini laparo - ou cicatrices césarienne) SEULE VOIE POSSIBLE lors d'un retrait ESSURE si le col est conservé. 

    PAS DE RETRAIT PAR MORCELLATEUR dans le cas d'un retrait ESSURE (Utilisé par coelio, l'utérus est broyé dans un morcellateur pour l'évacuer du corps de la patiente par les petites incisions) ... risque de projection de résidus dans le corps de la patiente.

     

    HYSTERECTOMIE : et après ?  

    - plus de règles même si les ovaires sont conservés. Si ablation des ovaires, les symptômes de ménopause peuvent apparaître.  

    - rétablissement complet : 6 à 8 semaines  

    - Traitement de sortie : Phlébites et embolies pulmonaires sont les complications majeures de toute chirurgie gynécologique.  La prescription d’anticoagulants et/ou bas de contention doit être suivie scrupuleusement.  -

    - Hygiène de vie : Des promenades sur terrain plat sont préconisées dés la sortie : elles facilitent le transit intestinal et diminuent le risque de phlébite.

    Les exercices d’abdominaux ne doivent pas être réalisés avant 3 mois minimum. 

    Les bains sont proscrits jusqu’à cicatrisation du fond vaginal.

     Les troubles du transit intestinal induisent les douleurs postopératoires les plus vives. Veillez à éviter toute  constipation et à boire beaucoup.   

    - Sexualité :Mieux vaut attendre 1 à 2 mois après l'intervention. L'hystérectomie semble avoir peu  d’impact sur la sexualité,  exceptée la baisse de libido que peut provoquer l’ablation des ovaires.  Certaines femmes verront même leur sexualité prendre un nouvel essor, car elles sont soulagées du  malaise qu'elles ressentaient avant l'hystérectomie et qui rendaient les relations sexuelles douloureuses  et dans certains cas impossibles (douleurs, saignements quotidiens).  Il faut par ailleurs insister sur le fait que l'ablation du col de l'utérus n'altère en rien l'orgasme.  

    - Psychologie : L'utérus est un organe hautement symbolique et son ablation nécessite de faire le deuil  de la maternité, ce qui peut être difficile même après 40 ans.  Certaines femmes peuvent avoir le sentiment d'avoir perdu une part de leur féminité.  Un questionnement concernant l'image qu'elles ont d'elles-mêmes en tant que femme et leur attirance  sexuelle peut faire partie du processus postopératoire. L’aide d’un(e) psychologue peut alors être nécessaire. 

    sources : http://www.cngof.fr           https://www.ameli.fr

     

     

     


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  • Composants métaux des Essure : et si j'étais allergique ?   Composants métaux des Essure : et si j'étais allergique ?

     

    Les sensibilisations aux métaux sont fréquentes, avec en tête le nickel, le chrome et le cobalt....2 des composants métaux des implants ESSURE®. Ces sensibilisations entraînent des eczémas aigus et chroniques ou autres désagréments.

    Environ 12% de la population est allergique au nickel. Pourtant très peu de femmes implantées ont été testées sur cette éventuelle allergie avant leur stérilisation définitive.

    Alors, même si le facteur allergique n'est pas la seule cause aggravante de déclenchement des effets secondaires,savoir si on est allergique à un des composants métaux du dispositif peut déjà vous apporter une explication.

    Le nickel se retrouve dans de nombreux objets du quotidien mais aussi dans l'alimentation. L'allergie au nickel s'installe progressivement, à force de contacts réguliers ou prolongés. C'est la somme de tous ces contacts journaliers qui fait qu'une personne allergique dépasse son seuil de tolérance.

    Tests d'allergies : à quoi servent-ils ?

    Ils servent à identifier les allergènes responsables de vos réactions allergiques.

    Tests d'allergies : où les faire ?

     Les test cutanés sont pratiqués chez un allergologue (demander s'il fait ce genre de recherche sur les métaux),sous la forme de patch-tests (timbres pastilles posés généralement dans le dos) pour une recherche d'allergie de contact sur la peau. Ces timbres sont enduits de la substance allergisante et laissés sur la peau du patient entre 48 et 72h, au terme desquelles, l'allergologue fera une lecture des résultats.

    Il peut y avoir dans certains cas, une réaction retardée (au delà des 72h).

    Ces tests cutanés sont remboursés (sous couverts d'une lettre de votre généraliste).

    Tests d'allergies : et avant le rdv ?

    Le patient doit avoir cessé son traitement anti-histaminique et corticoïde quelques jours avant les tests pour ne pas les fausser. Si le patient est malade, mieux vaut reporter les tests car son système immunitaire peut être affaibli.

     

    Il existe également un test (test sanguin) pour le diagnostic de sensibilisation aux métaux appelé MELISA dont vous trouverez des renseignements ici. Malheureusement aucun laboratoire en France ne pratique plus ce test TAL (Test d'Activation Lymphocytaire) et la reconnaissance des résultats de ce test est encore trop pu reconnue en France (... et non remboursé) : 

    http://www.melisa.org

     

     

    Ne pas confondre ALLERGIE aux métaux

    et INTOXICATION aux métaux. 

     

     


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  • En France 175 000 femmes ont été implantées.

    Parmi elles, de nombreuses femmes ont rapporté de nombreux effets indésirables invalidants et sévères pour leur santé.

    Troubles du système endocrinien : (sensation constante de froid, problème thyroïdien, perte de la libido, saignements ou pertes hors règles, ménopause précoce...)

    Troubles Cardiovasculaires : (Aryhtmie, faiblesse de la circulation sanguine, palpitations, tachycardie ....) 

    Troubles musculo-squelettiques : tendinites, douleurs articulaires ou musculaires ...etc...

    Troubles dermatologiques : (démangeaisons, rougeurs, perte de cheveux...)

    Troubles gastro-intestinaux : (nausées, diarrhées, constipation, intolérance alimentaires ...)

    Troubles respiratoires : (bronchite chronique, toux ...)

    Troubles ORL (perte d’audition, acouphènes, vertiges, inflammation des sinus ...)

    Autres troubles périphériques : (Fourmillements ,sensations de chaud-froid, douleurs fibromyalgiques, prise de poids, fatigue chronique,  carences en vitamines, minéraux ou en fer, problèmes visuels, dépression...)

     

    Si vous êtes porteuse d'un dispositif ESSURE® et que votre état de santé se dégrade, faites un signalement auprès du portail du Ministère chargé de la Santé. 

    signalement.social-sante.gouv.fr

     

    Tutoriel d'aide au signalement : 

     

     

     

     


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