• - 2002 : Essure, méthode de contraception définitive, commercialisée par la société Conceptus Inc arrive sur le marché français.Dans un premier temps, Essure a obtenu le remboursement par l'assurance maladie pour les femmes présentant une contre-indication à la cœlioscopie. Conceptus, Inc. est un leader en conception, développement et commercialisation de solutions innovantes dans le domaine des soins de santé féminins. La société, qui est située à Mountain View, en Californie, fabrique et commercialise la contraception permanente Essure.

    2007, L'HAS (Haute Autorité de Santé) a reconnu la technique Essure comme méthode de stérilisation permanente pouvant être proposée à toute femme n’ayant plus ou n'ayant pas de désir de maternité. Par ailleurs, l’avis de la commission précise : « Essure présente un intérêt pour la santé publique dans la prévention des grossesses non désirées ». Et encore : « Chez la femme autour ou après 40 ans, Essure peut être proposée comme technique de stérilisation en première intention »[3].

    Has-sante.fr- rapport 2007

    2012 : La notion d'hypersensibilité au nickel apparaît pour la 1ère fois dans le rapport de HAS (avis de la commision nationale d'évaluation des dispositif médicaux et des technologies de santé). "Par mesure de précaution, ne pas utiliser chez les femmes avec une intolérance avérée au Nickel."

    Has-sante.fr/essure-29_mai_2012

    - 2013 : Le laboratoire allemand Bayer rachète Conceptus dont le produit phare est le dispositif de contraception définitive ESSURE afin de le commercialiser en Europe.

    - 2015 :  Le dispositif Essure fait l’objet d’une surveillance renforcée depuis le mois de juillet 2015 et la pose du dispositif se limite à certains établissements de santé depuis la publication d’un arrêté ministériel le 5 février 2016.

    - Le 9 décembre 2016, le scandale des implants Essure est révélé par la presse et fait la UNE du Parisien.  L'association R.E.S.I.S.T. est reçue à Montpellier par le CNGOF lors de ses 40èmes journées nationales de la gynécologie et demande l’application du principe de précaution pour le dispositif ESSURE® du laboratoire Bayer. 

    - 17 février 2017 : Arrêt de la distribution et de la commercialisation du dispositif Essure® au Brésil.

    - Le 1er juin 2017, le CSST a rendu ses conclusions définitives. Malgré de nombreuses zones d'ombre le CSST a émis un avis favorable à la continuité de la commercialisation des implants Essure®. Le bénéfice risque étant considéré comme favorable à cette poursuite de commercialisation.

    - Courant juin 2017, Bayer annonce qu’il cessera la commercialisation des implants Essure le 25 juin en Finlande, le 1er Juillet en Hollande, le 1er Septembre au Royaume Uni, 30 Août 2017 en Australie et au Canada…

     - Le 4 août 2017L'ANSM annonce que le marquage CE de l'implant Essure est suspendu pour 3 mois. Le principe de précaution est immédiatement appliqué et l’ANSM demande à Bayer de rappeler ses lots.

     - 18 Septembre 2017L'ANSM annonce le retrait définitif par Bayer du dispositif Essure partout où il est encore commercialisé excepté aux USA . Le laboratoire invoque un retrait pour manque de rentabilité commerciale mais n’assume en aucun point la dangerosité de son produit.

    - juillet 2018 : Le laboratoire met fin à la commercialisation des implants Essure aux USA, dernier pays où il est encore distribué.


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    Composition des implants ESSURE


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  • source : http://www.ch-belvedere.fr/chirurgie/chir_gyn/sterilisation_essure/sterilisation_essure.asp

    Essure est une méthode contraceptive définitive. Elle consiste en l’introduction de micro-implants (petits ressorts) dans les trompes de Fallope par les voies naturelles (vagin et col de l’utérus). Aucune incision n’est nécessaire.

    Au cours des semaines qui suivent, une réaction naturelle se produit autour des micro-implants et bouche les trompes. Celle-ci empêche les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule de sorte que toute fécondation devient impossible.

    Les ovaires continueront à libérer des ovules mais ceux-ci seront résorbés naturellement par l’organisme. Au bout de trois mois, il est nécessaire d’effectuer un test de confirmation, étape importante et incontournable de la procédure. Ce test permet de contrôler la bonne mise en place des micro-implants et vous libère de toute contrainte

     


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